Dansons sur le pont d'Avignon
FÊTE DE L’INTERNET 2000
DANSONS SUR LE PONT D’AVIGNON INTERNET GRAFFITIS
19/20 ET 21 MARS 2000
Jean de Loisy qui appartient à cet ensemble de critiques institutionnels qui occupent certains postes pour promouvoir leur personne et… leurs théories, dispose en main cette année-là pour la France de l’organisation des Festivités pour le passage à l’AN 2000 en Avignon. Et de l’ensemble des budgets qui sont mis à sa disposition. Entouré de ess mêmes complices habituels, tels qu’Eric Troncy.
Dont son expo sur la Beauté sera redevable au contribuable selon le journal « La croix » d’un dépassement de budget de la modeste somme de 35 millions de Francs ? Deloisy appartient à cette race de conservateurs qui retombent toujours sur leurs pieds (suivez note regard) selon le jeu bien connu des chaises musicales, propre au Ministère de la culture. A peine le temps de se faire oublier par une croisière dans les Caraïbes, pour qu’il bénéficie au retour souvent d’un poste au moins aussi prestigieux.
(Fred Forest n’avait bien entendu aucune chance d’y être retenu et de s’y voir figurer).
Son œuvre en ligne réalisée grâce au concours du brillant technicien Frédéric Pierron n’aura même pas eu la grâce d’un d’accusé de réception à la suite de son envoi à Jean de Loisy.
Cette œuvre participative qui n’a jamais eu l’occasion d’être exposée disparaîtra… L’artiste ne recevant aucune subvention publique pour son entretien en ligne comme aucune autre de toute sa vie, par la force des choses il la verra se dégrader, préférant à défaut disposer de ses maigres ressources dont il dispose pour les consacrer nécessairement à la création de nouvelles œuvres. En tout état de cause, il n’en reste plus aujourd’hui que ses deux traces… qu’il tient cependant à vous présenter ici ce qu’il en reste...Ah oui j’allais oublier, ce site participatif permettait pour le visiteur de chanter en duo la comptine « Sur le pobt-<<
FÊTE DE L’INTERNET 2000
DANSONS SUR LE PONT D’AVIGNON INTERNET GRAFFITIS
19/20 ET 21 MARS 2000
http://www.fredforest.net
Concept
L’œuvre créée porte pour titre " Internet-graffitis/dansons sur Internet… comme sur le pont d’Avignon ". Cette installation interactive utilise l’informatique, les télécommunications, le réseau Internet, met en œuvre des images, du texte, du son, de la danse. Les internautes du monde entier produisent des mots, des phrases, des textes sur les rythmes de la célèbre comptine que chante les enfants : Sur le pont d’Avignon, on y danse, on y danse… tout en rond !
Ces textes sont diffusés de façon dynamique et colorée sur la Toile et des écrans géants. Une webcam orientée sur les écrans restitue une vision d’ensemble de l’installation aux internautes qui participent à l’action et leur permet de voir défiler, en temps réel, les textes qu’ils envoient ainsi, eux-mêmes, à distance. Un site Internet, spécifique, qui est une création en soi, est réalisé à cette occasion. Ce site constitue à la fois un support de communication et l’interface par laquelle les internautes transmettent leurs créations textuelles.
Dispositif
Création d’un site Internet interactif
- Nice-Matin, jeudi 16 mars 2000, " Le Niçois Fred Forest a été bombardé Tête de réseau "
- Le Monde Informatique, N° 845, 17 mars 2000, " Fred Forest : le cyber-tagger "
- Le Monde, dimanche 19 -lundi 20 mars 2000, " La Fête de l’Internet confirme l’engouement pour la Toile "
- Le Niçois, semaine du 11 au 17 mai 2000, " Fred Forest, le Pionnier des réseaux de créations artistiques ".
Biographie longue de Fred Forest
Fred Forest a une place à part dans l’art contemporain. Tant par sa personnalité que par ses pratiques de pionnier qui jalonnent son œuvre. Il est principalement connu aujourd’hui pour avoir pratiqué un à un la plupart des médias de communication qui sont apparus depuis une cinquantaine d’années. Il est co-fondateur de trois mouvements artistiques : ceux de l’art sociologique, de l’esthétique de la communication et d’une éthique dans l’art.
Il a représenté la France à la XIIème Biennale de São Paulo - Prix de la communication - en 1973, à la 37ème Biennale de Venise en 1976, à la Documenta 6 de Kassel en 1977 et a été exposé au CENTRE POMPIDOU en 2017 et 2024.